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MORABITO ART

 

“C’est en faisant que je trouve ce que je cherche.”

 
 

Toute ma vie j'ai cherché le plein et le vide, nourris par les nouveaux réalistes, Arman, César, Dali… je l’ai exprimé de différentes manières.

C’est le travail de mon enfance quand on nous apprenait à écrire avec une plume sergent major pour faire les pleins et les déliés. 

C’est le vide que j’ai ressenti quand ma maman m’a quitté pendant une sieste.

C’est la vision que j’ai eu enfant lors de mon voyage scolaire en Sicile et la visite de la Villa Romana des Casale avec cet éclairage zénithal qui mettait si bien en valeur le plein archéologique du vide (disparu depuis) 

C’est l’art traditionnel Japonais Kintsugi qui répare les fêlures des l’objets en les magnifiants. 


 Toutes ces expressions artistiques font parti de mon programme « 10 ans pour 1000 ans » qui naturellement continuera à être développé au fur et à mesure des avancés technologiques.


 

Une ligne, ce trait qui parait enfantin est déroutant par le dénuement de son expression. Il est comme le cri de l'enfant qui sort du ventre de sa mère, un jaillissement, un couronnement amoureux. Il est espoir, promesse et renouveau. Et c'est justement cet accouchement, cet élan artistique de quelques secondes qui parachève son oeuvre et qui l'ouvre vers l'infini...

Dominique de Rabaudy Montoussin

Eruption, jaillissement aléatoire incontrôlé qui se répand en coulée de magma autour de son point zéro. Le vide devient du plein incontrôlable aléatoire.

C’est réunir dans un meuble, dans une table ou dans un lieu, un ensemble de pièces qui ont soit un rapport direct entre elles comme une collection de tortue, une collection de sabre, soit une discordance totale d’objets qui n’ont dans l’absolu aucun rapport entre eux mais dont l'ensemble crée une harmonie, une réflexion et devient une oeuvre d’art à part entière. 

Les statues antiques m’ont toujours impressionnées par leur rigueur, leur personnalité, leur réalité et dans l’absolu par le manque d’imaginaire . J’ai voulu ajouter à ces statues un imaginaire qui était comme l’aura d’une personne. 


RESILIENCE DE L’ART

L'Indonésie est riche en toutes sortes de traces de séismes, tsunamis, incendies que Pascal Morabito récupère et transforme en oeuvres d'art... Chaque pièce renferme en elle la force des cataclysmes dans une vision et un regard poétique de résilience.

C’est dans la souffrance, dans l’analyse postérieure aux accidents de la vie que l’on peut acquérir le plaisir véritable, que l’on retrouve le sens de la beauté et que l’on perçoit enfin les réponses aux interrogations incessantes. Apprendre à vivre au delà des épreuves de la vie, quelle meilleure manière pour donner naissance à une oeuvre d’art ?

La résilience est cette capacité de rebond, cette aptitude à la récupération après un choc traumatique. Cela passe par une forme d’acceptation. La parole, l’écriture, l’art, l’engagement dans une cause sont des acteurs de la résilience. Ces moyens permettent d’extérioriser un trauma et de le transformer en force pour progresser de nouveau. Pascal Morabito découvre et sort de l’oubli la matière pour l’offrir aux yeux des visiteurs. C’est dans cette démarche au sens de métamorphose que se situe une facette profonde de son travail artistique.

 

Inutile de lutter contre la tectonique des plaques, la progression de la croûte terrestre est inéluctable. Elle génère des secousses sismiques qui, lorsqu'elles sont assez significatives, provoquent des tremblements à la surface de la Terre. Rien n'y résiste, aucune maison, aucune assiette, aucun vase, sauf le génie humain qui est là pour reconstruire, recoller, et finalement sublimer ces vestiges de l’antiquité.

Pascal Morabito aime ou provoque les marques du temps, les cassures, les brisures, les fêlures, les brûlures, les coupures pour en extraire la poésie du hasard et y insuffler une énergie nouvelle.
Une deuxième vie.

Pascal Morabito revisite avec une vision poétique les catastrophes naturelles. C’est par une série de catastrophes naturelles (séismes, Tsunamis, éruptions volcaniques, inondations, incendies…) que notre monde s’est formé, et malgré les pertes humaines qu’elles génèrent, elles obéissent à leur logique propre et poursuivent leur œuvre de changement inéluctable.

L’art tient dans le contraste de la fragilité de la céramique et de la force portante de la colonne.

le Bouddha drapé dans sa dignité face à l’oppression chinoise.

la multitude des espèces fait face au choc dans l’unité.

La multitude qui ne se réduit pas à l’unité est confusion - Pascal

Les oiseaux, libres de toute vie terrestre, s'enfuient à tire d'aile, annonçant la catastrophe à venir.

Brûler ses idoles, en Asie c'est la nature qui s'en charge. Mais la main de l'homme peut aussi chercher à l'imiter, célébrant en art ces accidents : ces statues "brûlées" de Morabito en sont la preuve. De tout drame nait une nature nouvelle et c'est à cette dernière que l'artiste veut nous sensibiliser.

"Je suis à la recherche de l’absolu dans l’objet créé ou trouvé"


Le Mètre étalon de la fortune, sculpture souple en pièces d’euros et pièces chinoises. Sculpture créée pour la vente aux enchères des Pièces Jaunes. 1m 

C’est la transformation géométrique déformée par l’ordinateur retrouvant toute la construction historique et moléculaire qui a permis la réalisation de ces formes. On retrouve l’essence même de ces compositions mathématiques.

Selon la direction qu’ils ont choisie, les pas changent de signification.

Paulo Coelho

Sous Louis XVI les royalistes arboraient subtilement leur appartenance en ayant à leur pommeau de cannes le profil du roi qui éclairé par une bougie projetait l’ombre de celui-ci.

La Pyramide est une mémoire incarnée, ça remonte aux Egyptiens qui mettaient leur Pharaon au centre de la Pyramide pour dans l’absolu ne jamais le retrouver. Dans ma pyramide de Mémoire je fais apparaitre tous les éléments de la guerre pour qu’ils ressortent de cet emprisonnement et deviennent des sculptures à part entière .

Solide Platonicien que je sectionne et que je transpose suivant un certain angle.

Fractale Pyramide I, 1000 m carré en acier Corten. L'histoire de l'univers, c'est l'histoire de la matière qui s'organise, celle de Fractale Pyramide I, c'est l'histoire d'un élément étalon, le Mémorabito ou la mémoire habitée, avec lequel Pascal Morabito en le multipliant, crée ces sculptures monumentales, hautes de 22,60 mètres pour 32 mètres d’arête.

Commande par la ville de Nice de l’Homme de Bracelli, sculpture de 3 m en acier placée à l’entrée de l’Acropolis.

Commande du Ministère de la Culture d'une sculpture monumentale exposée sous la verrière du Grand Palais : "Hommage à Bracelli" en acier 20 m de long.

Décomposition composition. Support lettres et photos, réalisation de 25 tableaux.

S'intéresse à la science et la technologie. Crée une collection sur la base de l'ADN : "Les molécules" et réalise des sculptures représentant des structures moléculaires.

Première exposition, Place Vendôme, des bijoux et orfèvreries compressions que Pascal Morabito crée pour César : "Pas de quartier pour Cartier" (une réalisation célèbre : la compression d'une montre Tank, d'une bague trois anneaux et d'une chaîne Marine signées Cartier).